Troisième semaine

Toujours aussi motivé


Deuxième semaine d'arrêt.

La seconde semaine a été plus dure que la première. L'euphorie des premiers jours et de la nouveauté est un peu redescendue, d'autant plus que j'ai mis un frein sur le sport pour ne pas me blesser. Dans la majorité des articles sur le sujet des débuts dans le sport et notamment dans le running ; il y a un conseil qui revient très souvent : évoluer progressivement. J'ai donc finalement décidé de suivre à la lettre le programme d'entrainement.

La raison de ce changement, bien que d'une efficacité sans pareil (du moins pour moi), je me suis fais une petite contracture au mollet. Rien de méchant, mais elle m'a forcé à compenser avec l'autre jambe, ce qui a eu pour effet de me provoquer une contracture de l'autre côté. Il ne faut surtout pas négliger l'échauffement avant et les étirements après la séance. Chose dont j'été plutôt avare mais primordial pour qui veut garder ses deux jambes. Le pharmacien m'a mis en garde contre le surentrainement. Ne pas tenir compte des petites douleurs lorsque l'on ne connait pas son corps peut amener de graves blessures tel qu'un claquage ou une déchirure.

Pas de chance? Non, juste peu d'expérience :-) .

Aussi étonnant que cela puisse paraître, à 27 ans, je ne me souviens plus la dernière fois où j'ai atteint mes limites physiques. Mon souffle m'en avait toujours privé.
En seulement deux semaines et demie de sport régulier et après deux semaines d'arrêt, j'ai déjà récupéré un souffle convenable me permettant de courir plusieurs kilomètres d'affiler. Bien sur je suis très loin d'être un marathonien, mais déjà très content de moi. Ce sentiment me motive à continuer malgré une petite baisse de moral due à la baisse d'activité.


Troisième semaine d'arrêt

La troisième semaine, qui s'est finie hier, a été également difficile mais pour une autre raison. Ayant repris une formation pour adulte dans une petite structure, tout le monde sort pour les pauses et je me retrouve inévitablement en contact avec les fumeurs. Malgré ces envies passagères, le fait de repenser aux raisons pour lesquelles j'ai arrêté me permet de les contrer.
Il est vrai que lorsque l'on y pense, la reprise de la cigarette n'aurai aucun intérêt, mais vraiment aucun. Avec ou sans nicotine dans le sang, le stress existe ; avec ou sans nicotine, je suis MOI ; avec ou sans cigarette, il y'a des moments où je m'ennuies ; ...

Par contre, dans ce genre de moments, je n'ai pas trouvé de réelles solutions pour parer aux envies. Souvent, il est dit qu'il faut boire un verre d'eau, manger un fruit, prendre un chewing-gum, ... Mais elles ne concernent pas, dans le sens où je n'ai jamais de fruits sur moi, où il m'arrivait de manger des chewing-gum en fumant (pas bien ^^) et le verre d'eau n'est dans mon esprit qu'un simple verre d'eau.
Je pense qu'il serai alors plus conseiller que je trouve moi-même une parade, une chose qui accapare mon esprit et m'éloigne de la pensée de la cigarette. Je reprends quand même les conseils qui reviennent le plus souvent, à savoir créer un nouveau rituel (en référence au café clope de la pause).

Quel plaisir de voir que je n'ai pas perdu 3 jours de vie en plus!


Troisième semaine de sevrage tabagique.

En ce qui concerne les applications qui calculent le temps depuis l'arrêt, j'ai remarqué que les fois précédentes, je comptais chaque jour qui passait depuis mon arrêt. Cela me rappelait chaque jour que j'étais un ex-fumeur en manque de nicotine. Aujourd'hui, je relativise et essaies d'y penser le moins possible. Je connais la date de mon arrêt, je suis les jours qui passent depuis, car c'est important de se rappeler quand et pourquoi on l'a fait. Mais je m'en éloigne et ça me permet de me dire que je ne toucherai plus une cigarette de ma vie et quelque soit le nombre de jours, de mois ou d'année, ce nombre n'aura d'intérêt que pour me rappeler à quel point j'ai été bête de fumer pendant aussi longtemps.

Objectif de cette semaine : courir 8,05km en alternant 2,5km de course, 2,5km de marche, 1,5km de course et 1,5km de marche = RÉUSSI.


Quatrième semaine de running.
(Le 31 sera effectué aussi ;-)

Comment comptez-vous arrêter de fumer?

Sondage


Bonjour tout le monde, pour commencer ce week-end, je vous propose de répondre à un sondage sur la façon que vous souhaitez utiliser pour arrêter ou celle que vous avez utilisé pour arrêter.
Pour répondre, rien de plus simple il vous suffit de vous rendre tout en haut du blog.

En attendant vos réponses, je vous souhaite une bonne fin de journée et un très bon week end sans fumée.

Ma méthode 1/2

Comment arrêter de fumer?
Première partie.

Sur internet ce qui est magique c'est que vous tombez toujours sur des formules très racoleuses, du genre:

- Comment j'ai arrêté de fumer facilement.
- Méthode efficace pour arrêter de fumer.
- Trucs et astuces pour ne pas être en manque.
- Sevrage tabagique, la méthode miracle.

S'il y avait réellement une solution miracle, il n'y aurait pas tant de fumeurs désespérés sur les forums d'entraide au sevrage tabagique (dont je fais partie ^^).

Sommaire
  • Première partie
    • Ma vision de fumeur est conditionnée?
    • Ouvrir les yeux est un bon début.
    • Bonne ou mauvaise?
  • Seconde partie
    • Fixer une date?
    • Et s'y tenir.
    • Ne pas se mettre la pression et déculpabiliser en cas de rechute.
    • Est-ce un échec?




Ma vision de fumeur est conditionnée?

Rare sont les fumeurs à être d'accord avec les politiciens lorsqu'il s'agit de protéger les non fumeurs de ce fléau et surtout de protéger les plus jeunes.

"Oh mon dieu ils veulent interdire aux fumeurs de s'en griller une dans les cinémas, les avions, les trains, les cafés, les restos, ... Qu'est ce qu'on va devenir? C'est de la discrimination anti-fumeur ça. On n'ira plus dans tous ces endroits non fumeur, Nah."
Je vous arrête tout de suite, l'état s'en moque que vous ne consommiez plus ce genre de divertissements ou de produits, vous leur rapportez bien plus avec les paquets de cigarettes que vous achetez. Personnellement, et comme beaucoup de fumeurs  je pense, le fait de devoir attendre la fin du film pour fumer ne me dérange pas/plus. Avoir une atmosphère saine dans les bars est très agréable et le fait de devoir sortir est souvent synonyme de réduction de la consommation de cigarette dans la soirée (surtout en hiver).

"Oh mon dieu! Ils veulent qu'on arrête de fumer dans les parcs. On ne pourra plus emmener les enfants..."
Il est vrai que c'est très logique d'aller prendre l'air dans un parc tout en s'intoxicant et en envoyant par la même occasion sa fumée dans les broches du petit Pierre qui joue innocemment sur le toboggan. Sans compter l'image que l'on envoie à ces enfants.
Qui d'entre vous, jette systématiquement ses mégots dans une poubelle? A en croire la plage du point d'eau à côté de chez moi, où les enfants jouent, apparemment pas beaucoup.

Dans le même ordre d'idée.

- Lorsqu'un proche me parle de son voisin mort à 46 ans d'une attaque surement due à son fort tabagisme. "Ah mince, mais tu sais Bébert, l'oncle de la tante à Jules, bah, lui, il est mort à 39 ans d'un cancer du poumon alors qu'il ne fumait pas, ne buvait pas et avait une activité physique régulière".

-  "Dans 10 ans j'aurai un super cancer du poumons". Voila une phrase qui me faisait peur, que je connaissais, mais que je ne voulais pas dire.

- Le tabac prévient les troubles liés à l'âge. Tout le monde l'a entendu cette phrase, dans la population de fumeur il y a moins d'Alzheimer  et de Parkinson (pour exemple). Étonnamment, c'est vrai. Mais c'est surtout parce que les fumeurs meurent avant que ces troubles n'apparaissent.

Tout cela pour dire que le tabac conditionne, ce n'est pas une découverte, mais il est parfois difficile de se l'avouer. Tous les moyens qui visent à réduire la consommation de tabac devrait-être plébiscités, y compris par les fumeurs.

Interdiction de fumer dans les parcs: OUI.
Interdiction de fumer dans la rue: OUI.
Interdiction de fumer dans un véhicule contenant des enfants: OUUUIII.
Interdire la vente de tabac: OUI.

(Les augmentations minimes du prix des paquets de cigarettes n'en font pas partie on est d'accord. elles visent juste à rapporter plus)

Ouvrir les yeux est un bon début.

Pour ma part j'ai ouvert réellement les yeux lors d'un voyage à New York. Je ne connais pas la législation qui y est en vigueur, toujours est-il que je fumais dans la rue comme à mon habitude à une exception près je jetais mes mégots dans les poubelles (les rues étant si propres). Comme il est très aisé de se déplacer via les transports en commun nous prenions souvent le métro et c'est dans une rame de métro qu'une affiche m'a sauté aux yeux. Le texte m'a parut comme une évidence profonde:

"Arrête de fumer, avant que tes enfants ne commencent!"

Cette phrase m'est restée gravée dans la mémoire, elle a fait son chemin à travers mon inconscient et a finalement émergé peu de temps avant le 8 aout 2014, jour de mon arrêt. Elle aura mis prêt de 5 ans pour germer. En prenant un peu de recul, j'ai compris que ce destin de devenir fumeur avait été conditionné bien avant que je ne sois en position de faire mes propres choix. Enfants de fumeurs, tu auras au moins 50% de malchance de devenir fumeur. Je me souviens allant acheter à 8 ans les cigarettes de ma mère au bureau de tabac du coin. Aucune appréhension le jour d'acheter mon premier paquet.





Bonne ou mauvaise?

Aujourd'hui j'ai trouvé ma raison d'arrêter. Je m'y tiens car ayant envie de fonder une famille d'ici peu, c'est le moment le plus propice pour agir. Cette raison était dans ma tête depuis toujours car elle apparaissait sous la forme d'un reproche envers mes parents.

Chacun pourra trouver en lui une raison suffisante qui lui donnera le courage et la volonté d'arrêter de fumer. Il est important de l'identifier car c'est elle qui se rappellera à vous lorsque vous aurez des pensées tabagiques.

Également, je suis persuadé qu'il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises raison d'arrêter, toutes les raisons du monde sont bonnes pour se sevrer, mais faites attention à bien choisir celle qui vous correspond le mieux et qui vous stimulera dans le temps. La façon d'énoncer cette raison peut aussi avoir un impact direct sur la réalisation du projet.

Un exemple tout bête:

- J'arrête de fumer car les cigarettes me coûtent beaucoup d'argent.
Cette phrase affirmative et objective (même si le mot beaucoup peut avoir une échelle différente d'une personne à l'autre)

- J'arrête de fumer car je n'ai plus de sous.
Cette phrase induit une relation de cause à effet qui dés que l'on inverse l'un des termes l'autre en fait de même. J'ai des sous donc je continue de fumer.

Les deux raisons sont identiques mais l'une d'elle entrainera dans la plus part des cas une reprise. Idem lorsque l'on est "obligé" par quelqu'un ou quelque chose. La libération provoque la rupture du contrat et donc la reprise.

Ma méthode 2/2

Comment arrêter de fumer?
Seconde partie.





Fixer une date?

Je savais que foncer tête baissée, ne me conviendrait pas et qu'une fois l'adrénaline des débuts estompée, je reprendrai mes mauvaises habitudes.

Fixer une date d'arrêt m'a permis de me conforter dans mes choix, en me laissant le temps d'y réfléchir. La cigarette est nocive ... , mais comme dit dans le volet précédent, je me voilais la face. Mis à part cette révélation fracassante ça m'a également permis de m'organiser pour arrêter. Notamment pour trouver et planifier les séance de sport. Comprendre pourquoi il m'était difficile de prendre la décision d'arrêter et de réfléchir sur mes motivations profondes.

Cela permet également de choisir un moment propice à l'arrêt, malgré qu'il n'existe pas de moment idéal. Pour moi la date du 08 aout a fait suite à une visite de ma soeur et de sa famille. Me projetant et me voyant dans un ou deux ans.
Déjà évoqué, c'est une période charnière car je reprend une formation afin de commencer un nouveau métier. Étant en congé, cela m'a permis d'éviter beaucoup de situations à risques. Ce retour dans la vie publique me stresse sans conteste, mais dans des proportions tout à fait acceptables car depuis le début de cette deuxième semaine je n'ai pas refait de crises d'angoisse.

Et s'y tenir.

Le jour d'arrêt est le plus dur car il y a un mélange d'émotions et de sentiments contradictoires qui cohabitent. Peur, motivation, angoisse, déprime, volonté, manque, euphorie, ...
Tenir bon c'est aussi passer par une aide quel qu'elle soit. Le sevrage est une épreuve difficile et qui ne devrait jamais être vécu seul. Tout un tas de forums peuvent vous aider à tenir bon. Le fait de lire les commentaires de personnes qui sont passées ou passent par cette épreuve, m'a permis de comprendre beaucoup de chose. Et dans le cas où cela ne suffirait pas, il est possible d'y poser des questions.
Pour n'en citer que deux, Stop tabac et Doctissimo fourmillent de gens qui donnent de leur temps pour encourager et informer les aspirants ex-fumeurs. (Merci bcp)

En cas de détresse importante due au manque, n'hésitez pas à consulter un médecin ou un tabacologue.

Ne pas se mettre la pression et déculpabiliser en cas de rechute.

La rechute? Je ne sais pas ce qu'est une rechute pour vous, mais pour moi, c'est uniquement le fait de reprendre la cigarette durant quelques heures, quelques semaines, mois ou année. Dés lors que vous n'abandonnez pas l'idée d'en finir un jour avec cette merde, vous ne pouvez pas parler d'échec. Vous n'avez donc pas  à culpabiliser.

J'ai déjà essayé d'arrêter par le passé. Suite à une rechute, j'ai totalement baissé les bras et suis reparti dans mes anciens travers. Non pas tirer sur ma cigarette et aller acheter des cigarettes. Mais j'ai complètement fait abstraction de tout ce dont j'avais pris conscience afin de rentrer de nouveau dans le moule encré dans ma mémoire de fumeur.

Une cigarette atténue le stress. FAUX.
Le sevrage tabagique n'est pas donné a tous. FAUX.
J'ai fumé 15ans, un peu plus ou un peu moins ne changera pas grand chose. FAUX.

Ces échecs m'ont réellement mis un coup au moral. Je suis faible. Je n'arrive même pas à faire mes propres choix comment pourrais-je être une personne bien? J'ai échoué.

Est-ce un échec?

Ça, c'est ce que l'on veut vous faire croire. Ne laissez personne vous dire que vous avez échoué (du moins sur ce sujet). Le moment ou la date n'étaient peut-être pas les bons, vos motivations peut-être pas suffisantes pour vous faire tenir au fil du temps, ... Il ne faut pas oublier que la cigarette est une drogue est qu'il est très difficile de s'en défaire, d'autant plus qu'elle est en libre service à tous les coins de rue.

Également dans cette société hyper individuelle et sans cesse en compétition, il est parfois moins bien vu de chuter pour une cause qui nous tient à coeur que de continuer quelque chose qui nous est nocif.

Ce soir, à 20h00, ma deuxième semaine sans cigarette sera finie. Je sais que la semaine prochaine va être très dure, mais en cas de rechute, je sais que je reprendrai mon combat pour enfin en finir. Le nombre de tentatives ne compte pas, je ne sais pas si un jour je serai libre, mais je n'aurai de cesse de combattre mon tabagisme. Le sport est pour le moment la meilleure arme que j'ai trouvé.

Il :
- atténue le stresse,
- évite de penser à la cigarette et donc ressentir le manque,
- renforce le moral, car permet de réaliser de petites victoires très rapidement,
- fatigue le corps et diminue les insomnies.

Première semaine

Petit à petit, l'oiseau fait son nid.




Bilan d'une semaine somme toute compliquée:

  • Du sport, du sport, du sport, ...
Après 12 jours de running à raison de 3km par jour en moyenne, je m'aperçois que le sport est un très bon moyen de combattre le manque. Pour ma part, la relation que j'entretien avec le sport est assez paradoxale.
D'un côté je me fait du bien car le sport a des vertus physiques, physiologiques et psychiques connues et reconnues. Le moral est stimulé, d'autant plus quand les objectifs sont atteints ou surpassés, et ça procure une réelle estime de soi. Les fonctions cardio-pulmonaires et les muscles sont renforcées, enfin je ne vais pas faire vous refaire le pitch, on trouve facilement des articles sur ce sujet.
De l'autre, je me fais du mal, comme dans un relation masochiste. Je force surement trop lors de mes entrainements et hier je me suis fais une contracture au mollet.
Je sais pour quelles raisons je fais cela: je me punis pour toutes ces années où j'ai fumé, sacrifiant ma santé par faiblesse de dire stop. C'est également une façon d'arrêter de se regarder le nombril et de se morfondre. Malgré tout, la douleur* comporte un avantage face au manque car il permet de le faire passer au second plan. Pour moi c'est une expérience salvatrice.
(* Encore une fois, toutes proportions gardées)

Attention quand même à ne pas faire la même erreur que moi. Ayant retrouvé des performances pulmonaires que je n'aurais jamais soupçonné il y a peu. J'ai forcé sur l'entrainement et me suis confronté à des limites que je ne connaissais pas jusque là à cause de mon manque de souffle: mes propres limites physiques. Quelque jours de repos sont nécessaires pour résorber cette petite contracture du mollet
  • Première épreuve, premier succès.
Depuis que j'ai arrêter il y a tout juste une semaine, il y a une situation que je redoutais et que j'ai surmonter non sans aide. Le fait  de penser d'aller chez ma mère me faisait peur, car elle fume beaucoup et que la simple question: "Maman tu me files une clope?" entraine systématiquement la même réponse: "bien sur, mon paquet est dans la cuisine.".
J'ai alors envoyé un petit texto à ma mère afin de lui demander de ne pas trop fumer. Et en fin de compte, elle a joué le jeu et n'a pas allumé une seule cigarette en ma présence  en ma présence.
Vous me direz que ma relation avec ma mère vous-vous en moquez, mais les deux choses que je trouve importante dans cette situation c'est le fait d'avoir évaluer le risque et dialogué avec mon entourage m'a permis de persévérer.

Lorsque des situations à risques et inévitables arriveront, dorénavant, j'utiliserai ces deux outils pour tenir bon.



  • Les effets du manque?
Jusqu'ici, j'ai réellement réussi a le canaliser avec le sport comme dit plus haut, le sport a plusieurs effets directs ou indirects sur le manque. Le manque disparaît très rapidement après le début d'une activité physique. Il ne réapparaît pas tout de suite après son arrêt et son temps de réapparition et plus long à chaque fois (du moins c'est mon ressenti et ma relation paradoxale avec le sport ne doit y être pour rien). Après une semaine, je fait mon maximum pour ne pas m'ennuyer ou sauter un repas, car chez moi c'est synonyme de pensée tabagique et de rechute.

Certains effets, comme les désordres intestinaux et les insomnies se manifestent encore. Mais avouons-le, ce n'est rien comparé à une désintoxication aux drogues dites dures. Il est vrai que c'est désagréable, mais rien d'insurmontable. Je ne veux pas minimiser mais uniquement persuader mon cerveau qui lui me dit chaque jour de vite retourner au bureau de tabac.
  • Quelle est la suite?
Je m'accroche et avance étapes par étapes. La prochaine est de tenir tout le mois, en fait je pense que ce sont les même que vous. Je reste vigilant et concentré sur mon objectif final. C'est la même énergie que lors de mes sortie running qui me pousse à battre mes propres records: "Allez encore une minutes de course" ; "Allez encore un jour sans tabac".

Se mettre au sport

Je me mets au sport !

Vous le savez aussi bien que moi, le sport et la cigarette ne font pas vraiment bon ménage. Si comme moi vous avez abandonné le sport il y'a longtemps à cause de tous les désagréments dus au tabagisme, toux, manque de souffle, manque d'endurance, gorge qui brule lors d'efforts ; je ne vous le cacherai pas, les débuts sont difficiles.

Mais après l'arrêt le travail paye rapidement.

L'arrêt et sa préparation:




Le souhait d'arrêter de fumer me trotte dans la tête depuis que je me suis rendu compte de ma dépendance et refait surface de temps à autre, lorsque le dégout de la cigarette et la légèreté du porte-monnaie se font sentir. J'ai alors fixé une date, le 8 aout 2014, téléchargé 2 applications (Stop Tabac et Kwit / IOS et Android) qui prétendent à tord ou à raison aider les ex-fumeurs et qui ont l'avantage d'être gratuites. L'une prodigue des conseils et l'autre rend la chose plus amusante en transformant le sevrage tabagique en "jeux" dans lequel on doit débloquer des succès, comme sur les nouvelles consoles pour les amateurs.

À ce stade, la date est fixée, la volonté envahie tout mon être et la certitude transpire de tout mon corps. Mais plus les jours passent et plus je commences à douter. Quelle stratégie utilisér, j'ai échoué à chaque fois comment pourrais-je réussir, dois-je utiliser des substituts ?
Ayant déjà essayé les patchs et les gommes à mâcher, je connais que trop bien leur efficacité plus que contestable. J'entend par là que les dosages étaient systématiquement trop faibles ou trop fort en fonction du temps qui passe, provoquant de véritables montagnes russes dans mon humeur. À la longue ces produits sont fatiguant et provoquent/renforcent le doute
La cigarette électronique, je l'ai pratiqué pendant plus d'un an et demi avec une phase de 7 à 8 mois ou je n'ai pas toucher une vrai cigarette du bout des lèvres. Malheureusement, je suis devenu allergique aux produits ou E-liquides et j'ai donc cesser de vapoter. Ô stupeur, malgré ces 8 mois sans aucune cigarette, je me suis retrouver du jour au lendemain en pleine crise de manque car pas de cigarettes chez moi (toute proportions gardées).
(bien sur j'ai essayé plusieurs E-liquides de plusieurs provenances: France, USA, GB)


Devant les échecs dus aux substituts cités ci-dessus et n'ayant pas la moindre envie de prendre des cachets (ziban, ...) la seule chose qui m'est apparue comme être la bonne, était de me mettre au sport. Afin de rester concentrer sur mon objectif final j'ai décidé de me fixer un objectif sportif: atteindre les 10km de course à pied et de participer à une course officielle près de chez moi.

Petit rappel:

Le sport a d'innombrables vertus sur le corps et sur le moral.
Le sport ne doit pas être pris à la légère et il est préférable de consulter un médecin avant de pratiquer.
Le sport permet de combattre le manque et l'ennui qui amènent à céder à la cigarette.
Le sport permet de voir les améliorations notables qui s'opèrent dans notre corps, notamment au niveau du souffle.

J'ai téléchargé l'application Nike+ running qui est assez complète pour une application gratuite (y'en a d'autre: Runtastic, ...), elle me permet de me motiver et de voir mes améliorations dans le temps. J'ai commencé l'exercice il y'a 10 jours soit 6 jours avant mon arrêt tabagique. Le fait d'avoir commencer avant m'a également permis de faire un bilan des dégâts: marche rapide => essoufflements, course lente de plus de 200m => impossible.





10 jours après:

Étant un grand débutant, j'ai préféré utiliser le "coach" de l'application afin de composer un programme d'entraînement correspondant à mon niveau. L'intérêt de ce programme et de se fixer un but pour les semaines à venir et ainsi ne pas partir la tête dans le guidon, évitant les blessures et la démotivation par excès d'optimisme. Pour ma part j'ai pris l'entrainement 5km sur 8 semaines, soit réaliser un 5km sans s'arrêter au bout de 8 semaines. (après 10 jours d'entrainement, le programme me parait un peu trop facile au vu de l'avancement des choses ^^ alors qu'au démarrage je me demandais vraiment l'objectif était atteignable?).







Le programme que je suis est assez facile dans le sens où il est composé de 6 jours d'activités et 1 jour de repos. Dans ces 6 jours d'activité, il y'a de la marche, de la course et du cross train (toute autre activités en somme). L'entrainement commence avec des distances réduites et monte crescendo jusqu'à la semaine 8 ou il y a une journée qui me donne des sueurs froides rien que d'y penser ;-). Tout le long du programme il est possible de moduler l'effort a fournir en fonction de ses capacités. Les jours de course, si l'on développe la 2ème journée de la 1ère semaine voila ce que l'on obtient.




Pour commencer doucement et ne pas se blesser ou cracher ses poumons, le fait de fractionner en course et marche toutes les minutes permet de progresser en douceur sans aller trop vite car la marche permet de récupérer. Pour ma part, au début même en fractionner j'ai eu énormément de mal et j'ai pensé a fractionner différemment: 30s de course / 1min de marche, mais je me suis accroché. 10 jours après je me sens beaucoup plus à l'aise et je pense pouvoir faire 3km sans m'arrêter.

ps: voici la journée qui me paraît d'un autre niveau.





#cigarette , #tabagisme , #clope , #sevrage , #dependance , #vapoter , #vapote , #footing , #jogging , #running , #sport , #fumer

Comment comptez-vous arrêter?